CO2 par-ci, émissions par-là, le monde de l’automobile semble à ce jour se résumer à la seule et unique question de l’écologie. Mais pourquoi se focalise-t-on sur les voitures ? On en oublierait presque le fiasco du dernier sommet de Copenhague, ou les deux plus gros pollueurs au monde, à savoir les Etats-Unis et la Chine, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur leur réduction de CO2.
En fait, l’Etat ainsi que les médias ont tellement pointé du doigt l’automobile qu’il en est devenu honteux de posséder un gros tout-terrain, pourtant plus écologique qu’une vieille Renault 5 GTL. Tout est dans la tête. Pour le prouver, rien ne vaut un exemple. Des journalistes allemands ont en effet découvert que de sa conception à son élimination, une Porsche 911 affiche un bilan écologique plus favorable à celui d’une Toyota Prius ! Ce genre de ‘détails’, personne ne s’en soucis, étrange non ?
Heureusement pour lutter contre ces aberrations, il existe toujours d’irréductibles préparateurs bien décidés à ne pas se laisser faire. Brabus en fait partie. Alors que Porsche est sur le point de présenter son Cayenne hybride, le préparateur allemand provoque en dévoilant son nouveau monstre, le GL 63 Biturbo. D’origine, il n’a déjà rien d’un élève modèle. En effet, avec ses 5,09 m de long, il affiche 2.5t sur le balance. Roi de la provocation et des superlatifs, Brabus n’a cependant pas hésité à lui greffer un V8 biturbo de 650 ch pour 850 Nm, histoire d’en remettre une couche. Le résultat est bluffant.
Ainsi, le 0 à 100 km/h est avalé en 4.7 sec, soit aussi bien qu’une BMW M5, tandis que la vitesse de pointe atteint la barre fatidique des 300 km/h. Pour souligner l’extravagance de la bête, Brabus annonce un tarif exorbitant de 368 000€. Alors que dire de ce genre de préparation ?
Une chose est certaine, produite seulement en quelques exemplaires, ce n’est pas cette GL 63 biturbo qui va réchauffer notre planète.
Pourtant beaucoup crieront au scandale en voyant en elle que le coté politiquement incorrect. Pour les passionnés d’automobile, elle représente cependant une valeur symbolique, celle de l’opposition envers un gouvernement sanctionnait sans cesse l’automobile.
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