Tout d’abord une petite présentation de cette notion : il s’agit d’un Concept économique et marketing basé sur la pratique de prix plus bas que la moyenne du marché. Le concept du "low cost" est surtout utilisé dans le domaine des services (hôtellerie, transport aérien, ou encore location de voiture ce qui nous concernera le plus ici), il s’agit un peu du hard discount des services.
Ces nouvelles voitures s’implante de manière de plus en plus franche sur les marchés européen, initialment prévu pour les marchés d’Asie et d’Europe de l’est.
Comment est percue ce nouvel entrant dans ce marché par les grands construction, vont-ils développé ce projet ou le rejetté, telle est la question à laquelle nous allons tenter de trouver des réponses.
>Renault
Pionnier dans ce domaine, Renault a tout simplement pris un avantage certain vis à vis de la concurrence. De plus le succès énorme qu’a soulevé leur modèle low cost Logan.
Petit aparté sur le sucès de la LOGAN : L’an dernier 367 000 LOGAN ont été commercialisées dans le monde, en augmentation de près de 50% par rapport à l’année précédente. Ensuite l’exceptionelle rentabilité de la LOGAN avec des marges qui augmentent de façon impressionnante. CARLOS GHOSN le disait en début d’année, lors de la présentation des résultats de RENAULT : “Voiture à bas prix ne signifie pas voiture à bas profits. L’an passé, la rentabilité de la LOGAN a été supérieure à 6%. Elle a même dépassé 8% en Roumanie”. Grâce à son segment de véhicules low cost, le groupe RENAULT a pu annoncer une marge opérationnelle de 3,3% en 2007
Renault à l'heure actuelle réfléchi à une nouvelle génération encore moins chère de ce modèle. Carlos Ghosn a ainsi affirmé que "La nouvelle génération des Logan sera encore plus compétitive". Une telle voiture pourrait être construite à un prix oscillant entre 1500 et 4000 euros, en comportant des concepts complètement différents" . Renault ne pourrait toutefois pas être en état de la vendre sur tous les marchés immédiatement à cause de différentes lois et autres règlements de sécurité.
Pour réaliser cela, le groupe RENAULT-NISSAN a annoncé il y a quelques jours son alliance avec un autre constructeur indien : Bajaj Auto.
Ce rapprochement va également permettre de développer, produire et commercialiser une voiture hyper low cost, au prix de base de 2 500 dollars (soit environ 1 600 euros). Son nom : ULC pour Ultra Low Cost ! Cette nouvelle voiture devrait sortir des usines indiennes en 2011. L’ Ultra Low Cost est la concurrente directe de la Nano de Tata Motors, qui a l’intention de vendre sa voiture 100 000 roupies à partir de septembre
Renault s'est fixé en effet decontrer le groupe indien TATA et sa NANO.
>Toyota
Le premier constructeur automobile mondial ne pouvait pas rester sans réagir face à l'essort de ces nouveaux modèles très bon marché.Katsuaki Watanabe, le président de Toyota a déclaré au Financial Times que sa société planchait sur un processus de conception ''ultra low-cost'' . Pour produire une telle voiture, le constructeur japonais envisage une sorte de petite révolution qui consisterait à revoir intégralement le design, les matériaux (voire en inventer de nouveaux si nécessaire) et les process de fabrication de ses véhicules afin d'en concevoir un totalement inédit, à coûts ultra réduits. Selon les médias japonais, Toyota ambitionne de commercialiser sa voiture à bas prix entre 2008 et 2010 à un tarif avoisinant les 6500 dollars (environ 5000 euros).
>Les marques chinoises
Landwind, Gely, Great Wall Motors, Brillance, ces noms ne sont plus inconnus pour vous puisque ces constructeurs participent à la majorité des grands salons internationaux. Seul souci, aucun des véhicules présentés par ces firmes n’a encore réussi à franchir le pas d’une seule concession française en raison de leur échec à l’homologation.L’UTAC (Union Technique de l'Automobile, du Motocycle et du Cycle) semble ne pas vouloir communiquer les raisons précises de leur non-homologation. Sans trop nous avancer, on peut d’ores et déjà émettre des réserves concernant leur sécurité. Une opinion confirmée par les propos d’Elisabeth Young, responsable d’Asie Auto, le principal importateur des marques asiatiques dans l’Hexagone : « Après quelques soucis, nous attendons l'homologation des Landwind X-Pedition et Fashion pour la fin du mois d'avril. » Souvent annoncée, toujours repoussée, reste à connaître désormais la date officielle de commercialisation.
Qu’on se le dise, les véhicules low-cost ne sont pas près de connaître la crise en raison notamment de l’importance des marchés émergeants.
Les possibilités sont énormes à l'image de Renault qui, en attendant la deuxième génération de Logan, envisage d’ores et déjà de nouvelles évolutions pour la Logan avec dans les mois et années à venir des versions 5 portes, pick up, utilitaire et même 4x4.
Chez Citroën, on assiste à un changement de politique assez radical. Si Claude Satinet (l’ancien patron de la marque) était farouchement opposé à la mise en place d’un modèle low-cost, Gilles Michel, le nouveau Directeur Général avoue y réfléchir : "La voiture low-cost ? Je trouverais logique que Citroën s’y investisse et effectivement, nous regardons la nature de la réponse que nous devons apporter. Celle-ci ne sera pas une réplique de ce que d’autres ont déjà fait. S’il s’avère qu’il y a une demande significative pour une voiture dont le coût est le principal pôle d’attraction, avec des prestations basiques, nous devons avoir une réponse".