Volkswagen n’est pas le seul constructeur pressenti pour rejoindre le championnat du monde des rallyes l’an prochain. Des sources chez Mini ont confirmés au salon de Detroit que la marque britannique déciderait en mai de lancer elle aussi probablement une voiture de rallye, en catégorie S2000.
Le passé de Mini e rallye est très riche, la Cooper S originelle ayant plusieurs fois remporté le Monte Carlo (1964, 1965 et 1967). On sent chez le constructeur qu’il est temps de revenir dans la compétition : « La période et les coûts nous semblent favorables ».
Le passé de Mini e rallye est très riche, la Cooper S originelle ayant plusieurs fois remporté le Monte Carlo (1964, 1965 et 1967). On sent chez le constructeur qu’il est temps de revenir dans la compétition : « La période et les coûts nous semblent favorables ».
Ne restent que de légers problèmes à résoudre et nous aurons la voie libre pour nous lancer. On murmure aussi en interne que Mini a mené des négociations avec l’équipe de David Richards, patron de Prodrive, au sujet de la conception et de la fabrication de voitures de rallye, ainsi que de la gestion de l’écurie. Alors que le championnat du monde des rallyes demeure dominé par les WRC, fortes en couple avec leurs turbos, l’IRC, championnat intercontinental parallèle est sous la coupe des S2000, plus lentes, ou Peugeot, Skoda et Fiat font la loi. Contrairement aux catégories WRC et Groupe N, le S2000 n’impose pas aux constructeurs de fabriquer des bêtes de course sur la base d’un modèle de grande série.
Dans cette catégorie, les voitures utilisent de nombreux éléments standardisés ou presque, dont le moteur, forcément un 4-cylindres atmosphérique acceptant les très hauts régimes, la boîte ou la suspension. Ceci, afin de limiter les coûts, tant au niveau de la conception que de la construction, et de la réparation, tout en rendant les courses plus spectaculaires, notamment côté bruit.
Alors que les caractéristiques de la Mini WRC – qui s’appellera Mini Cooper S en rallye – sont paraît il finalisées, l’aspect commercial du programme est encore sous évaluation. Mini doit cependant trouver un sponsor important, BMW ne finançant pas à 100% ces activités sportives.